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Cette chapelle a pour origine un double vœu : celui d’un capucin, le père Boniface qui invoque la protection de la Vierge contre l’invasion espagnole en 1636 et celui des attournés (= gouverneurs) accablés par l’épidémie de peste dans leur ville.

L’une des deux chapelles édifiées est consacrée à Notre-Dame de Bon Secours. Ayant bénéficié d’indulgences dès 1639 et de guérisons miraculeuses, celle-ci est témoin d’une grande affluence permettant son agrandissement en 1643, puis son entière reconstruction en 1653.

Outre la famille royale de Louis XIV à Charles X, les pèlerins s’y rendaient durant la neuvaine (= prières) de l’Annonciation. La tradition des processions - interrompue en 1789-  est reprise le 15 août 1945 selon le vœu du conseil municipal, le 25 juin 1944.

Après sa restauration en 1654, la chapelle des Capucins est réunie à celle des attournés située en lisière de forêt. Épargnée par la Révolution grâce à la générosité d’une famille, elle est donnée à la ville en 1980.

D’une grande sobriété, l’édifice comporte un fronton triangulaire à volutes et un clocheton en ardoises. Trois niches abritant les statues de la Vierge, de Saint-Joseph et de Saint Jean viennent compléter l’élévation.

A l’intérieur, on retrouve le tableau de la Vierge au centre d’un retable sculpté en 1654 par Cyrille Billon. Est également exposée une Annonciation de 1737, œuvre de Louis Galloche (1670-1761). Louis Galloche est le professeur de peintres célèbres comme François Lemoyne, Charles Natoire ou encore François Boucher.

La chapelle latérale est consacrée à Sainte Euphrosine dont les reliques sont apportées en 1634 par les religieuses bénédictines.

Des vitraux modernes retracent l’histoire de la chapelle Notre-Dame de Bon Secours.

 

La fondation de l’église Saint-Antoine en 1199 est due à l’expansion démographique de Compiègne au 12ème siècle. Elle est construite durant la première moitié du 13ème siècle. Les voûtes d’ogives datent de la deuxième moitié du même siècle.

Témoin d’importantes transformations au 16ème siècle, elle se caractérise par son style gothique flamboyant.

La façade, le chœur, ses collatéraux et le déambulatoire offrent une grande richesse de sculptures.

De la première nef subsistent les murs hauts, une partie des fenêtres hautes, les deux dernières grandes arcades. On retrouve les murs d’origine des deux premières travées au nord dans les voûtes.

Le chœur situé à l’extérieur du chevet présente deux niveaux d’arcades.

La nef, les bas-côtés et les piliers ont été remaniés durant cette période.

Pendant la Révolution, l’église Saint-Antoine sert de salle de réunion puis de magasin à fourrage à l’origine de nombreux dégâts.

Elle subit de nouveaux changements au 18ème siècle et son environnement renforce le manque de lumière.

A partir de 1768, le curé Duquesnoy entreprend de supprimer le clocher, une partie du mobilier et de badigeonner les murs, ce qui fait disparaître les sculptures des chapiteaux et la polychromie à l’intérieur de l’édifice.

En 1823, Prosper Mérimée (1803-1870) écrit à la paroisse pour déplorer le badigeonnage de l’édifice classé monument historique vers 1840.

Victor Lecot (1831-1908), curé de 1872 à 1886 poursuit l’œuvre de restauration engagée par l’abbé Jean-Baptiste Armand Auger, son prédécesseur.

Un emprunt au Crédit Foncier est contracté pour financer la réfection des voûtes du chœur, des bas-côtés et des piliers.

D’autres dégradations dues à la première guerre mondiale dont la destruction de plusieurs vitraux sont réparées au début du 20ème siècle.

Les fonds baptismaux du 11ème siècle, œuvre des ateliers de l’Escaut constituent le trésor le plus ancien de l’église.

L’orgue datent de 1682 est composée d’une tribune portée par quatre colonnes corinthiennes Sa restauration par Pierre Caulier (et Van Bever), facteur à Valenciennes, date de 1832.

Cette église est affiliée à la paroisse des seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.

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Situé sur la rive gauche de l'Oise, au débouché du confluent de l'Aisne, Compiègne occupe une position géographique enviable qui l'a amené à jouer un rôle stratégique et militaire important. Dès l'aube de son histoire, elle apparaît comme une place forte, ceinte de remparts et de fossés, point de passage vers le Nord et les Flandres durant tout le Moyen-âge.

Les guerres qui déchirent le royaume de France font d'elle un enjeu, parfois essentiel, et contraint la ville à se maintenir en état de défense. Elle doit engager des spécialistes, recrutés à l'année : artilleurs, canonniers, guetteurs, et au XVe siècle des francs-archers. Elle fournit également l'approvisionnement des armées de passage et le logement des troupes.

 

La collection d'estampes des bibliothèques de Compiègne regroupe un peu plus de 2800 pièces.

Nous terminons notre mini-série sur les jardins de l’Oise par une super star : les Jardins de Chantilly, restaurés en 2009.

Nous continuons notre mini-série avec cette fois-ci, un modèle de jardin anglais très important pour l'histoire des jardins : les jardins d'Ermenonville, à 13 kilomètres de Senlis.