Nous continuons notre « mini-série » sur les Jardins de l’Oise avec un jardin à la française : les jardins du château de Liancourt.

Nous n’avons pas pu mettre le chant des oiseaux mais nous vous laissons libres de les imaginer… Bonne promenade…tout près de chez vous !

Liancourt se situe à 28 kms de Compiègne, dans l’agglomération de Creil.

Au XVIIe siècle, la ville s’appelait Liancourt-les-Belles-Eaux et à la Révolution française, Liancourt se fait renommer Unité-sur-Oise.

La ville-seigneurie a appartenu à une très ancienne famille charentaise, les La Rochefoucauld, dont les membres le plus illustres sont François de La Rochefoucauld, auteur des Maximes et François XII de la Rochefoucauld, duc de Liancourt (1747-1827), dont la statue est érigée sur la place de la ville.

Le duc de Liancourt créé la Ferme de la Montagne, école de formation professionnelle pour les orphelins de la région en 1776. C’est une expérience pilote et totalement novatrice qui donne naissance en 1780 à la première école des Arts et Métiers. Le duc de Liancourt est également fondateur, en 1818, de la Caisse d’Épargne et de prévoyance de Paris. 

L’agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux s’inscrit dans les jardins à la française de l’époque : parterre à la composition symétrique et ordonnancée, fontaines placées dans l’axe du château, taille des arbres, haies stylisées, allées qui se croisent à la perpendiculaire. Toutes ces dispositions rappellent la conception des jardins du château de Versailles.

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Toutes les gravures présentées ici sont pour la plupart réalisées par Israël Silvestre (1621-1691), dessinateur, graveur lorrain, conseiller du roi en son Académie royale de peinture et de sculpture et collectionneur d’art. Il laisse de nombreux dessins et plus de mille œuvres gravées dont celles conservées dans le Cellier de la Bibliothèque Saint-Corneille.

Aujourd’hui, il ne reste du Château de Liancourt et de ses jardins que les communs occupés depuis 2011 par la Médiathèque Lucien Charton.